Je travaille pour la désindustrialisation de nos vies, de nos systèmes alimentaires, pour des rapports humains fluides, pour la coopération, pour que les sciences s’utilisent au service des écosystèmes et des peuples – humains et non-humains  – non plus au service de l’industrie d’intérêts privés ; pour un monde où la richesse n’est plus mesurée en termes d’argent dette, où les sols ne partent plus dans les rivières, où nos veines sont libres de ces dizaines de polluants qui y circulent et où les humains se font confiance…

La réinvention des systèmes humains nécessite la coopération du plus grand nombre, malgré les différences multiples.

Pas de voies tracées d’avance ! Pas d’experts absolus, mais besoin d’apprendre ensemble. Le chemin se fait donc en marchant. Je défends une démarche apprenante sérieuse, adaptative, inclusive, qui réfléchit à très long terme, qui (s’)organise et qui mobilise des connaissances pointues venant de diverses sources, notamment du terrain et du monde académique. J’agis, en coopération avec d’autres entrepreneur.euses, des collègues divers. le tout dans un but précis : réussir notre souveraineté alimentaire et hydrique dans ce contexte mondial changeant… cela passe par le soin aux humains et à d’autres formes de vie… d’aujourd’hui et des temps à venir.

C’est un pari, certes, mais vu les tonalités d’urgence sociale, économique et écologique que nous traversons c’est le seul pari que je puisse faire en étant honnête avec moi-même, et avec la Terre, en gardant des perspectives d’un futur paisible possible. Je n’ai pas la certitude qu’on y arrivera ensemble, mais je sais que ceci a du sens pour avancer dans ce sens…